Culture
Retour22 novembre 2019
Le centre d’archives fermé jusqu’en janvier à Amos
Touché directement par le bris d’aqueduc
©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos
La Société d’histoire a pu sauver l’exposition sur les Castors et les artéfacts qui lui avaient été prêtés par des anciens joueurs.
Les adeptes de généalogie et d’histoire devront prendre leur mal en patience au moins jusqu’au janvier s’ils veulent consulter les fonds et la documentation du centre d’archives d’Amos.
Situé au rez-de-chaussée de la Maison de la culture, à la hauteur du stationnement de Place Centre-Ville, le centre d’archives a été le plus durement touché par le bris d’aqueduc survenu dans la nuit du 31 octobre, sur la 1re Avenue Est.
«Selon la Ville d’Amos, les locaux ne seront pas prêts avant le 6 janvier. Et cette période pourrait être prolongée, le temps de nous permettre de tout remettre en place, surtout avec le congé des Fêtes. Il faut refaire murs et planchers pour éviter l’apparition de moisissures. La voûte doit être démontée; de l’eau et du sable se seraient glissés sous les rails», a énuméré Carmen Rousseau, présidente de la Société d’histoire d’Amos, l’organisme qui gère le centre d’archives privées agréé par les Archives nationales du Québec.
Agir rapidement
Tout ce qui se trouvait à moins d’un pied du sol a été touché par l’eau, le 31 octobre. «Il fallait agir rapidement, parce qu’il faut mettre ces documents au froid dans les 48 heures pour les préserver. Il fallait les acheminer à la firme spécialisée Restauration PremièreAction, à Montréal. Elle devait les récupérer à Amos le lendemain, mais la tempête de neige et les accidents sur la route 117 ont retardé son arrivée. Les documents trempés ont été entreposés dans un camion frigorifié loué par la Ville, puis transférés dans le camion frigorifié de l’entreprise le samedi après-midi», a précisé Mme Rousseau.
«On espère tout récupérer, mais on ignore dans combien de temps on pourra tout ravoir» - Carmen Rousseau
Cette dernière a estimé à environ 90 % la proportion des documents qui ont été épargnés. Ceux-ci ont été entreposés au sec par Sogitex. En plus de documents d’archives, on y retrouve de la papeterie, des équipements informatiques et du mobilier. «On n’y a pas accès pour le moment. Il faudra remplacer ou nettoyer une bonne partie du mobilier», a souligné Carmen Rousseau.
Poursuivre certaines activités
Privée de ses locaux, de ses équipements et de ses documents d’archives, la Société d’histoire tentera tout de même d’organiser certaines activités dans d’autres lieux. Il lui est impossible de maintenir ses activités de généalogie pour le moment, mais elle cherche des alternatives temporaires. Elle tiendra un kiosque de vente de ses publications les 5 et 6 décembre à Place Centre-Ville ainsi que le 7 décembre au Marché de Noël au pavillon La Forêt de l’école secondaire d’Amos. Quant à l’archiviste, dont l’ordinateur a été épargné, elle a été relocalisée temporairement à l’étage des locaux administratifs de la bibliothèque et du centre d’exposition.
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