26 juin 2018

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©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Marc Parson, directeur du développement durable et porte-parole de Sayona Québec.

«On a compris les craintes et préoccupations des gens. Nous allons devoir décupler nos efforts pour convaincre la communauté que l'esker est totalement protégé. C'est impossible qu'un corps inerte remonte vers l'esker, donc l'activité minière à proximité de l'esker ne représente pas un danger de contamination. Il va falloir le démontrer encore plus clairement qu'on ne l'a fait jusqu'à maintenant», affirme Marc Parson, directeur du développement durable et porte-parole de Sayona Québec.

Ce dernier prévoit d'ailleurs aller plus loin et faire en sorte que les explications soient plus claires pour démontrer comment la qualité de l'eau est protégée lors de la dernière assemblée prévue dans le cadre de cette consultation publique, le mercredi 27 juin dès 19h, au Complexe hôtelier Amosphère.

©gracieuseté - Sayona Québec - Le Citoyen Val d'Or - Amos

La proximité de la mine à ciel ouvert, dont la halde de stériles sera située à 50 mètres et la fosse à 75 mètres de l'esker, suscite beaucoup d'inquiétudes.

«C'est un défi. Il faut mieux expliquer pourquoi la zone exploitable de l'esker est complètement protégée, d'autant plus que notre projet est au sud d'un secteur qui est sec. Et pas seulement pour les gens de Pikogan, mais pour les gens de la région, parce que l'on vise le plus grand appui possible», affirme M. Parson.

Observateurs réclamés

Pour sa part, le Comité citoyen de protection de l'esker réclame la présence d'observateurs du ministère du Développement durable, de l'Environnement et la Lutte contre les changements climatiques et du ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles lors de l'assemblée publique du 27 juin à Amos. Une demande a été faite à ce sujet aux ministres Isabelle Melançon et Pierre Moreau, afin qu'ils «puissent tâter le pouls sur le terrain plutôt qu'à travers les rapports de consultation de la minière».

Le Comité fait valoir que «plusieurs questions ont dû être répétées plusieurs fois pour obtenir des réponses, certaines sont carrément restées sans réponses, et d'autres ont tout simplement été éludées». Il réitère la nécessité, selon lui, de soumettre le projet Authier Lithium au processus d'évaluation environnementale du BAPE afin d'obtenir des réponses satisfaisantes auprès du promoteur.