12 août 2018

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©gracieuseté - Sayona Québec

Cette carte illustre la distance entre la mine projetée (à droite complètement) et le puits d’Eska (à gauche).

«Comme nous l’avons déjà affirmé dans différentes rencontres, nous allons nous appuyer sur la science pour nous faire une opinion. Si les études et les tests démontrent que le projet n’aura pas d’impact sur l’esker et les sources d’eau potable des communautés environnantes, on ne voit pas de raisons de s’interposer dans le développement et la croissance économique de la région», assure Jim Delsnyder, président-directeur général d’Eska.

«Notre principale préoccupation sera toujours la protection de la source et de l’environnement dans ce secteur» - Jim Delsnyder

En d’autres mots, l’embouteilleur dont le puits est situé à 13 km n’entend pas intervenir dans le débat à moins qu’il ne soit démontré scientifiquement que le projet Authier Lithium menace l’intégrité de l’esker. Il semble donc que les tests et études réalisés par un hydrogéologue et d’autres spécialistes mandatés par Eska cet hiver rassurent l’entreprise pour le moment.

«Nous sommes en étroite communication avec les parties impliquées. On partage des informations. Notre objectif est clair, il ne doit pas y avoir de risques pour l’esker. On veut le préserver. On garde donc l’œil ouvert. Nous ne sommes ni pour ni contre le projet. On s’appuie sur la science pour connaître les impacts et les risques pour l’esker, tant au niveau de la qualité que de la quantité d’eau», précise Michel McArthur, vice-président des opérations chez Eska.

Sayona poursuit sa consultation publique

Dans son rapport trimestriel publié le 31 juillet, la société mère Sayona Mining précise qu’elle se concentre sur la réalisation de l’étude de faisabilité pour le projet Authier Lithium. Mandatée en novembre 2017, la firme BBA, qui a réalisé les études de North American Lithium à La Corne et Nemaska, devrait la compléter ce mois-ci.

Entre-temps, Sayona travaille à attacher le financement de son projet et tente d’intéresser des acheteurs de lithium en Chine. La consultation publique amorcée le 18 mai doit quant à elle se terminer le 20 août. La compagnie précise que la ministre de l’Environnement Isabelle Melançon l’a invitée à se soumettre volontairement au processus d’études d’impact du BAPE, à défaut de quoi, elle pourrait lui imposer comme le lui permettrait maintenant la Loi sur la qualité de l’environnement. La minière précise qu’elle a rencontré le Ministère à ce sujet le 10 juillet et qu’elle évalue actuellement ses options pour le développement du projet. Elle réitère que les études démontrent que les activités de la mine projetée n’auront pas d’impact sur l’esker.