13 octobre 2018

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©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

La caquiste Suzanne Blais a été élue avec une majorité de 195 voix sur son plus proche opposant, à l’élection du 1er octobre.

Sébastien D’Astous, maire d’Amos et préfet de la MRC Abitibi, a d’abord tenu à féliciter tous les candidats à l’élection du 1er octobre, témoignant d’une démocratie en santé. Il a ensuite rappelé que la Ville d’Amos et la MRC Abitibi avaient fait des demandes lors de la campagne électorale. Celles-ci tiennent plus que jamais.

«Je sais qu’en campagne, les candidats ne se sont pas nécessairement prononcés sur tous les dossiers, mais je veux être très clair que ces demandes-là sont mon et notre cheval de bataille pour les quatre prochaines années», a-t-il souligné, lui qui se réjouit de l’engagement de François Legault de revoir la réglementation pour les milieux humides, qui composent 44 % du territoire de la MRC Abitibi.

Candidat adéquiste en 2008, puis caquiste en 2012, Sébastien D’Astous n’a pas caché non plus sa fierté de voir le parti où il a fait ses classes avant de se lancer en politique municipale remporter l’élection.

La CSH tend la main

Du côté de la Commission scolaire Harricana (CSH), la présidente Annie Quenneville félicite Suzanne Blais pour sa victoire ainsi que les autres candidats à l’élection, qui ont tous exprimé qu’ils avaient l’éducation à cœur pendant la campagne. Elle souhaite maintenant travailler dans un esprit de collaboration et de stabilité avec la nouvelle élue.

«Nous partageons les mêmes buts d’avoir un système d’éducation performant. On veut poursuivre en ce sens avec Mme Blais et la CAQ afin d’assurer la réussite du plus grand nombre d’élèves», a-t-elle exprimé, en entrevue.

Annie Quenneville rappelle aussi que Suzanne Blais était à la présentation du plan d’engagement vers la réussite de la CSH. Elle a donc été à même de constater tous les efforts consentis pour le dépistage auprès des enfants de 4 ans en collaboration avec les CPE, le programme Passe-Partout étendu à toutes les écoles depuis dix ans et les cinq classes de maternelle 4 ans sur le territoire, là où des besoins ont été identifiés notamment en l’absence de CPE.

«Je rappelle aussi l’importance de la gouvernance de proximité. Il ne faudrait pas s’embourber dans des débats de structures. Je veux tendre la main au gouvernement. Il peut compter sur les élus scolaires pour une répartition équitable des ressources entre établissements sur le territoire et ainsi s’assurer que les élèves, peu importe où ils sont sur le territoire, puissent recevoir le même niveau de services», a-t-elle déclaré, en faisant allusion à l’engagement de la CAQ d’abolir les élections et les commissions scolaires.

Persévérance de bon augure

Claude Balleux, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Centre-Abitibi (CCICA), a aussi tenu à féliciter la nouvelle députée caquiste pour son élection. Il a salué la résilience dont elle a fait preuve tout au long d’une campagne électorale marquée de hauts et de bas. «Sa persévérance est de bon augure pour jouer son futur rôle de députée», fait-il valoir.

Il exprime aussi la volonté de la Chambre de travailler en étroite collaboration avec Suzanne Blais. «Le travail d’un député consiste à représenter et défendre son territoire et la CCICA est disposée à collaborer à l’identification et la promotion des meilleurs intérêts du comté. La région est petite et une forte concertation soutiendra Mme Blais afin qu’elle puisse défendre les enjeux de notre communauté», estime Claude Balleux.