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25 novembre 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Le conte de fées abitibien de Monarques

La société minière se développe rapidement en Abitibi-Témiscamingue

Monarques_Croinor_forages

©Patrick Rodrigue - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Monarques déterminera sous peu si elle consacre ses efforts à lancer l’exploitation du gisement Croinor Gold, à l’est de Louvicourt, ou si elle le fait grossir davantage avant d’aller de l’avant.

En l’espace d’un an, la Corporation aurifère Monarques est passée de petite société junior d’exploration à productrice d’or propriétaire d’une mine, de deux usines et de plusieurs projets au stade avancé. Si les défis demeurent importants, l’avenir semble prometteur.

En octobre 2017, à la suite d’une transaction avec Mines Richmont, Monarques est notamment devenue propriétaire de la mine Beaufor, de l’usine Camflo et du projet Wasamac. En décembre, elle a ensuite acquis d’Agnico Eagle les projets Swanson et McKenzie Break, dans les environs de Barraute. Ceux-ci sont venus s’ajouter aux projets Croinor Gold et Simkar et à l’usine Beacon, qu’elle détenait déjà.

«Le monde minier venait de traverser une période difficile, de 2012 à 2016. Nous devions donc trouver des solutions pour nous démarquer et créer de la valeur pour nos actionnaires. Nous avions des discussions avec Richmont depuis un certain temps déjà, notamment pour l’usine Camflo, qui pouvait être un atout intéressant pour l’exploitation de Croinor Gold. Cependant, c’est sur Wasamac que nous avions vraiment l’œil. Avec 2,6 millions d’onces d’or et 12 à 15 ans de durée de vie, c’était vraiment ce qu’on appelle un faiseur de compagnies», a raconté le PDG de Monarques, Jean-Marc Lacoste.

«Wasamac est vraiment notre gros projet, alors nous voulons qu’il réussisse» – Jean-Marc Lacoste

Mauvais timing

La transaction a effectivement fait passer la société de simple propriétaire de terrains à productrice d’or et développeuse de projets. «Le problème, c’est que quelques mois après la transaction, le marché est redevenu difficile, a fait observer M. Lacoste. À la fin août, nous avons donc dû prendre la décision d’interrompre les opérations à Beaufor pour une durée indéterminée. Ça n’a pas été de gaieté de cœur.»

3 millions d’onces d’or dans les poches

Malgré cet écueil, le navire de Monarques continue de naviguer sur des eaux accueillantes. Sans compter la mine Beaufor, la société développe cinq projets en Abitibi-Témiscamingue, pour un potentiel exploitable de plus de 3 millions d’onces d’or.

«Nous avons rapidement réalisé des calculs de ressources pour chacun de nos projets, a indiqué Jean-Marc Lacoste. Non seulement cela a haussé la valeur de nos propriétés, mais nous avons contribué à donner du travail à pas mal de monde dans la région. Pour nous, ça aussi, c’est important.»

Prendre son temps pour réussir

Il faudra cependant un peu de patience avant de voir l’or sortir des entrailles de Croinor Gold et de Wasamac.

«Croinor se développe bien, a fait savoir le PDG de Monarques. Nous continuons à découvrir de nouvelles zones. La question sera de déterminer si on démarre l’exploitation bientôt ou si on attend pour le faire grossir encore plus avant. Quant à Wasamac, nous consacrons beaucoup d’efforts dans la réalisation de l’étude de faisabilité. Ensuite, nous partirons en quête de financement. C’est vraiment notre gros projet, alors nous voulons qu’il réussisse.»

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