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07 décembre 2018

Val-d’Or pleure Yolette Lévy

©L'Écho/Le Citoyen - Dominic Chamberland

Yolette Lévy a vu son nom immortalisé par le Regroupement des femmes de l’Abitibi-Témiscamingue.

Val-d’Or et l’Abitibi-Témiscamingue ont perdu une grande dame, jeudi, avec le décès de Yolette Lévy, à l’âge de 80 ans.

Militante de longue date, la Valdorienne d’adoption aura fait sa marque dans une multitude de domaines, que ce soit l’éducation, la politique, le syndicalisme, les droits des femmes, la culture et le milieu communautaire.

«Val-d’Or perd une personnalité attachante qui aura marqué son milieu d’adoption par un engagement sans limites, a commenté le maire Pierre Corbeil, vendredi. Sa feuille de route est remarquable et elle mérite qu’on prenne un temps d’arrêt aujourd’hui pour reconnaître cette contribution.»

Pharmacienne de formation et originaire d’Haïti, Yolette Lévy, est débarquée en Abitibi en 1969 pour occuper un poste de professeur de chimie à la polyvalente Le Carrefour de Val-d’Or.

Elle a rapidement commencé à s’impliquer dans sa communauté, que ce soit pour les droits des femmes, les minorités et les aînés, ainsi que pour les conditions de travail des enseignants, la mise en valeur de l’école publique, la lutte contre la pauvreté et l’instauration des garderies universelles, entre autres.

Elle aussi siégé 13 ans comme conseillère municipale à Val-d’Or, soit de 1996 à 2009.

Un prix à son nom

Lauréate de plusieurs prix au cours des années, Yolette Lévy a vu son nom immortalisé en janvier dernier quand le comité sur la parité du Regroupement des femmes de l’Abitibi-Témiscamingue a le créé Prix honorifique Yolette Lévy qui sera décerné chaque année en reconnaissance de l’implication et de la contribution exceptionnelle d’une femme à l’égalité et la parité en région.

«On ne peut jamais s’attendre à ça dans une vie; c’est quelque chose d’extraordinaire!, avait-elle réagi en entrevue au Citoyen, en janvier dernier. J’espère que ce prix permettra de mettre en lumière des personnes qui travaillent dans l’ombre. Pour ma part, j’ai toujours fonctionné calmement, je suis une militante paisible, et tout d’un coup, les filles me mettent en lumière avec ce prix. C’est tout un honneur.»

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