29 janvier 2019

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©gracieuseté

Lors de sa deuxième rencontre, le 27 janvier, le Comité citoyen pour le développement durable de La Motte s’est doté d’un exécutif. Dans l’ordre: Pascal Bellefeuille, Olivier Lemieux, Roch Plusquellec, Rebecca Alarie, Alexandre Ouellet, Mélissa Perron, Kevin Chabot, Oneil St-Amant et l'ancien maire René Martineau.

Le Comité citoyen pour le développement durable de La Motte a pour principal objectif d’encourager les initiatives économiques afin d’assurer la pérennité du milieu. Il croit qu’un projet comme celui de Sayona Québec peut servir de levier pour revitaliser le milieu.

«On veut offrir un contrepoids au mouvement d’opposition qui s’est organisé. On veut montrer qu’il y a des gens dans le milieu qui appuient le projet. Il pourra aider la municipalité à assumer ses responsabilités», affirme le porte-parole Olivier Lemieux, qui a été conseiller municipal à La Motte pendant un mandat.

Sous sa forme actuelle

Il explique que le Comité appuie le projet Authier sous sa forme actuelle. Sa petite échelle, sa longue durée, le peu de risques pour l’environnement et la santé des travailleurs ainsi que le fait que le projet soit situé dans un lieu isolé sont autant d’arguments qui militent en sa faveur.

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Olivier Lemieux, à droite, s’adressant aux gens présents lors de la deuxième rencontre du Comité.

«Le Comité est aussi là pour appuyer toutes les autres initiatives qui dynamiseront notre milieu, toujours dans une perspective de développement durable» - Olivier Lemieux

«Il cadre parfaitement avec notre vision. C’est un projet à petite échelle qui va durer longtemps. À 1850 ou 1900 tonnes par jour, la mine va opérer pendant près de 20 ans. C’est un projet loin des résidences et de l’aquifère. Il ne menace pas la qualité de l’eau souterraine. Même dans nos rêves les plus fous, on ne pouvait demander mieux. Mais ça ne nous empêchera pas de le dire si des choses nous titillent dans le projet. On veut s’assurer que Sayona agisse en bon citoyen corporatif et réponde aux attentes des gens», précise Olivier Lemieux.

Pas de BAPE

Par ailleurs, le Comité ne croit pas qu’il soit justifié de soumettre le projet Authier à des audiences publiques sur l’environnement via le BAPE, comme le réclament de plus en plus d’organismes et de gens.

«Ça ne ferait que retarder le projet. Ils ont déjà fait une consultation beaucoup plus large que ce qui était demandé dans la loi. D’ailleurs, il est important de le rappeler, ils se sont conformés à toutes les lois et les règlements en vigueur pour un projet de cette envergure», fait valoir Olivier Lemieux.