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21 mai 2019

Des livres jeunesse pour prévenir le racisme contre les Autochtones

Collection de livres jeunesse autochtone

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Les représentants de la Commission scolaire de l’Or-et-des-Bois lors du lancement de la collection le 21 mai dernier: Marny Bell, directrice du Service des ressources éducatives et du transport scolaire, Pierre Van Eeckhout, bibliothécaire, Maude Goulet, agente de développement pour les jeunes autochtones et leurs familles, Cathy Pomerleau, directrice des écoles Papillon-d’Or et Saint-Philippe, et Julie-Anne Bérubé, parent bénévole.

Depuis mars, les écoles primaires et secondaires de la Commission scolaire de l’Or-et-des-Bois (CSOB) possèdent une nouvelle collection de livres jeunesse consacrée aux Premiers Peuples afin de faire tomber les barrières entre les Allochtones et les Autochtones par le biais de la lecture.

Ce projet, réalisé grâce à une subvention de 8000 $ du ministère de la Culture et des Communications, permettra aux élèves de tous les âges de s’ouvrir à la culture autochtone. 

«À l’école, dans les cours d’histoire, on parle des Autochtones des années de 1500 à 1700, mais après, on en parle plus comme s’ils n’étaient plus là, souligne Maude Goulet, agente de développement pour les jeunes autochtones et leurs familles à la CSOB. Avec cette collection, on en apprend sur plusieurs moments importants de leur histoire, comme la période des pensionnats.» 

Chaque école a reçu une vingtaine de livres provenant de cette collection qui compte 69 livres différents en tout.  

«Ç’a été adapté pour tous les niveaux, explique Pierre Van Eeckhout, bibliothécaire de la CSOB et responsable du choix des livres de la collection. Pour le secondaire, par exemple, on a davantage de romans, d’atlas et de bandes dessinées. Nous avons choisi les livres que nous pensions être les plus pertinents pour les élèves.» 

Le bibliothécaire a d’ailleurs entamé une tournée à travers les écoles pour présenter la collection aux étudiants ou aux membres du corps enseignant. 

Ouvrir les esprits 

«C’est important ce genre de collection, car dans chacune de nos écoles, nous avons des élèves autochtones. Ça leur permet de développer leur sentiment d’appartenance, croit Maude Goulet. Finalement, on parle enfin d’eux! C’est valorisant et ça leur apporte de la fierté.»  

«En général, les personnages sont Blancs et Nord-Américains dans les livres, ajoute Marny Bell, directrice du Service des ressources éducatives et du transport scolaire. Les jeunes autochtones ne peuvent donc pas vraiment s’identifier à eux ou aux histoires.» 

À long terme, la CSOB espère faire tomber définitivement les barrières entre les Allochtones et les Autochtones. 

«Quand on ne connait pas quelque chose, on risque d’en avoir peur, estime Maude Goulet. Avec ces livres, ce sera une belle façon de développer des liens et de créer des ponts entre les cultures.» 

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