16 avril 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©Agnico Eagle

Les opérations au complexe LaRonde et à la mine Goldex reprendront progressivement, mais sur un horizon de deux à quatre semaines au lieu des deux ou trois jours habituels.

«Alors qu’une telle démarche ne demande habituellement que deux à trois jours lorsque nous sommes en mesure de rappeler tout notre personnel, nous allons plutôt planifier cette reprise sur un horizon de deux à quatre semaines par site», a indiqué Daniel Paré, vice-président aux opérations pour l’Est du Canada chez Agnico Eagle.

Par cette décision, la société minière souhaite garantir la validité des différentes procédures d’hygiène et de sécurité qu’elle a développées durant l’arrêt forcé des opérations décrété par le gouvernement pour enrayer la pandémie de COVID-19.

Celles-ci comprennent notamment des mesures très sévères de distanciation physique entre les travailleurs, la réduction du nombre de personnes autorisées en simultané dans les sècheries, les cages d’élévateur et les aires de repos ainsi que la généralisation du travail individuel lorsque cela est possible.

Réduction de 50 % au Nunavut

Au complexe Meadowbank et à la mine Meliadine au Nunavut, où les règles imposées au Québec ne s’appliquent pas, Agnico Eagle a décidé de réduire de 50 % le nombre de travailleurs présents sur chaque site. Quant à la main-d’œuvre inuite, celle-ci a été retournée à la maison en raison de sa vulnérabilité particulière au virus.

«Nous effectuons aussi un triage aux aéroports de Val-d’Or et de Mirabel, a mentionné M. Paré. Si un travailleur affiche des symptômes d’allure grippale, il n’embarque pas. Nous avons aussi réduit de 75 % le nombre de vols vers le Nunavut et nous avons mis en place, sur une base volontaire, un horaire de 28 jours de travail suivis de 28 jours de congé au lieu du 14-14 habituel.»