Covid-19
Retour01 mai 2020
Arrêt prolongé de l’usine Résolu à Amos
©gracieuseté - Produits forestiers Résolu
Produits forestiers Résolu prolonge de deux semaines la fermeture de son usine de papier journal d’Amos.
Les 153 employés touchés par cette fermeture ont été informés du prolongement de l’arrêt temporaire plus tôt cette semaine, a confirmé vendredi Karl Blackburn, Directeur principal – Affaires publiques et Relations gouvernementales chez Résolu.
L’usine d’Amos était déjà en arrêt depuis le 20 avril, en raison des perturbations des marchés mondiaux engendrées par la crise de la pandémie de la COVID-19. La fermeture est prolongée jusqu’au 15 mai, mais l’entreprise évalue la situation sur une base quotidienne. «Est-ce que nous serons en mesure de relancer la production à ce moment? Les marchés vont guider la suite de nos actions», a indiqué M. Blackburn.
Quant à la situation dans les autres usines de la région et du Nord-du-Québec, elle demeure inchangée. L’usine de sciage Comtois, à Lebel-sur-Quévillon, et l’usine de rabotage Lac-Clair à Senneterre sont toujours en arrêt. Seule la scierie de Senneterre continue d’opérer en ce moment.
Perte nette de 1 M $
Pour le premier trimestre de 2020, Résolu annonce une perte nette de 1 M $ au 31 mars, comparativement à un bénéfice net de 42 M $ pour la même période l’an dernier. Si le prix du marché du bois d’œuvre s’est redressé à la fin 2019 et que le coût de la maintenance a baissé dans les secteurs de la pâte et des papiers, en revanche, les prix du papier journal ont baissé. Ainsi, les produits du bois ont dégagé un bénéfice d’exploitation de 5 M $, alors que le secteur du papier journal a subi une perte d’exploitation de 6 M $. Globalement, les ventes ont chuté de 106 M $ comparativement aux trois premiers mois de 2019.
«Aujourd'hui, nous continuons d'exploiter nos scieries à des niveaux compatibles avec la tiédeur de la reprise du second semestre de 2019, compte tenu du ralentissement spectaculaire de l'activité économique vers la fin du trimestre, qui a inversé la tendance à la hausse récente des prix de vente du bois d'œuvre. Bien que nous nous attendions à ce que les produits du bois jouent un rôle déterminant dans la reprise économique à mesure que les décideurs politiques encouragent une reprise franche de l'activité de construction, les projections récentes en matière de mises en chantier résidentielles à court terme font réfléchir et pourraient nous obliger à prendre des mesures liées à la capacité», explique le PDG Yves Laflamme, relativement aux perspectives commerciales en ce contexte de pandémie. Il s’attend par ailleurs à ce que le secteur du papier journal soit quant à lui soumis à une pression plus forte.
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