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11 juin 2020

Les arrêts se poursuivent aux usines de Résolu

Le bois de Comtois et les copeaux d’Amos redirigés

Produits Forestiers Résolu Amos

©gracieuseté

L’usine de papier journal d’Amos a cessé ses opérations le 20 avril.

Les effets de la pandémie de la COVID-19 continuent de se faire ressentir chez Produits forestiers Résolu, qui maintient l'arrêt temporaire de ses usines en Abitibi et dans le Nord-du-Québec, à l’exception de la scierie Senneterre.

C’est ce qu’a confirmé jeudi Louis Bouchard, Directeur principal – Affaires publiques et Relations gouvernementales chez Résolu. L’usine de sciage de Comtois (66 travailleurs), à Lebel-sur-Quévillon, et l’usine de rabotage Lac-Clair (quarantaine d’employés), à Senneterre, sont en arrêt depuis le 24 février, d’abord en raison du blocus ferroviaire, puis à cause de la COVID. L’usine de papier journal d’Amos a quant à elle cessé ses opérations le 20 avril, en raison de l’impact de la crise sanitaire sur les marchés. Cet arrêt touche 153 travailleurs.

«On est toujours dans ce contexte. Ces arrêts sont conditionnés par la chute massive de la demande pour le papier. Bon an mal an, on expérimentait toujours 12% de diminution. On était capables de gérer ça à travers nos sites, en redistribuant le travail et la production. Avec la COVID, on parle d’une chute de 40 à 50% de la demande. On suit la situation de près. On regarde l’état des marchés. On s’attend peut-être à une petite reprise au troisième trimestre, mais c’est difficile de dire quelle tendance va s’installer. Le déconfinement a lieu à l’échelle du globe, mais pour le moment, on est toujours dans la tourmente de cette crise sanitaire», a affirmé M. Bouchard.

Difficile donc de prédire quand il y aura relance des opérations dans ces trois usines de la région. «Il faut voir à quelle vitesse nos clients directs et indirects vont ajuster leurs inventaires et leurs commandes. Après ça, il y a un certain nombre de décisions à prendre pour les réouvertures. Entre temps, on continue de faire ce qu’on fait depuis le début. On reste en contact avec nos parties prenantes, on surveille la reprise et on va prendre des décisions à ce moment. On est bien sensibles à ce que vivent nos employés et ce que vivent les régions, qui souffrent de cette situation», a fait valoir M. Bouchard.

Transformés ailleurs

L’entreprise reconnaît aussi transformer du bois accumulé dans la cour de Comtois et des copeaux entreposés à Amos dans d’autres usines. «Pour ne pas perdre ce bois ouvrable, on l’envoie se faire transformer à notre scierie de Senneterre. C’est la même chose pour les copeaux à Amos. Pour ne pas les gaspiller, on les envoie à nos usines de Saint-Félicien et de Gatineau. Il ne serait pas responsable de notre part de laisser ces ressources se perdre», a indiqué Louis Bouchard.

Quant aux opérations forestières, elles ont repris partiellement pour l'usine de Senneterre, en intégrant une partie des équipes de Comtois. «On a ajuste la vitesse de la récolte en fonction de la consommation des usines», a précisé M. Bouchard.

 

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