Éducation
Retour29 novembre 2022
Chloe Pronovost - cpronovost@medialo.ca
Les élèves en contact avec la nation anicinabé
Les ateliers Cabane à culture présentés par BAnQ
©Gracieuseté - Jeffrey Papatie - Le Citoyen Val d'Or - Amos
Jeffrey Papatie et Megis Gina Ottawa, intervenants, conférenciers et danseurs.
Pas moins de 310 classes des quatre coins de la province en ont appris davantage sur la culture, la langue et les habits traditionnels de la nation anicinabé par le biais d’une conférence en direct du Lac Simon.
Les 24 et 25 novembre dernier, plus de 6 000 élèves du 2e cycle du primaire de partout au Québec ont participé grâce à la visio-conférence à des ateliers offerts par Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), Minwashin, École en réseau et le Centre de services scolaires de l'Or-et-des-Bois en direct de la salle communautaire Amikwan, à Lac-Simon. Ces ateliers étaient donnés par Wanda Crépeau-Étapp, agente de développement culturel chez Minwashin, ainsi que Jeffrey Papatie et Megis Gina Ottawa, un couple de danseurs et de conférenciers des Premières Nations. Ces Cabanes à culture proposent aux enseignants et enseignantes une façon différente d’intégrer les apprentissages auprès des enfants. Des thèmes tels que; l’écriture, par la composition de 3 questions d’ordre journalistiques pour les conférenciers présents, le vocabulaire, par la lecture d’un livre prescrit, l’apprentissage de nouveaux mots autochtones et même les arts par l’apprentissage de danses autochtones traditionnelles, ont été abordés. « C’était beau à voir, tous les élèves dansaient la danse de l’amitié à distance. L’ouverture à l’autre et le partage transperçaient l’écran », précise fièrement Olivia Marleau, animatrice de l’activité et bibliothécaire aux services éducatifs et à l’action culturelle à Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
Elle ajoute que les enfants ont beaucoup apprécié l’activité, ce qui s’est traduit par beaucoup d’applaudissements en langue des signes pendant la conférence et plusieurs mots de remerciement en langue autochtone une fois l’activité terminée. Cette Cabane à culture à permis de faire comprendre aux enfants l’importance de la langue maternelle et les efforts à faire pour la préserver. « La langue anicinabé est menacée d’extinction. Il y a moins de 6 000 personnes qui la parlent. C’est important d’y faire attention et de la préserver. »
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