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28 janvier 2024

Michel Ducas - mducas@medialo.ca

Loisir et Sport A-T honore athlètes et bénévoles

Mérites Denyse-Julien et Jean-Claude-Babin

Mérite Denyse Julien Pierrick Naud

©Médialo-Michel Ducas - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Pierrick Naud pose ici avec l’olympienne Denyse Julien. Deux Abitibiens qui ont fait rayonner la région sur la scène internationale.

En tomber de rideau de la 39e finale régionale centralisée des Jeux du Québec, Loisir et Sport Abitibi-Témiscamingue a décidé de rendre hommage à ses athlètes de haut niveau et aux bénévoles qui ont su faire naître la passion du sport en eux.  Trois athlètes ont donc reçu le Mérite Denyse-Julien, pendant que trois bénévoles de longue date se sont vu décerner le Mérite Jean-Claude-Babin.  

Denyse Julien et Jean-Claude Babin s’étaient déplacés à Amos pour l’occasion.  Même si le poids des années se fait sentir, M. Babin a toujours bon pied, bon œil.  Quant à Denyse Julien, l’olympienne de Rouyn-Noranda est toujours passionnée par son sport, le badminton.  C’est en tant qu’entraîneur qu’elle transmet maintenant sa passion et son savoir-faire. 

Les amateurs de sport de la région vont assurément reconnaître des noms qu’ils ont vu passer dans les médias par le passé.  C’est le cas, notamment de Sarah-Lee Hevey, d’Amos.  Elle qui s’est illustrée au niveau provincial en natation s’est réinventée en tant qu’athlète, se convertissant au triathlon il y a quelques années.  Dans une courte présentation vidéo, elle a remercié le comité de l’avoir choisie, tout en soulignant qu’elle conservait ses racines, même si elle a quitté pour Montréal lors de ses études. 

De cycliste international à concepteur de tracés 

Un autre Amossois, Pierrick Naud, s’est aussi vu décerner le mérite Denyse-Julien.  Aujourd’hui âgé de 33 ans et père de deux enfants, le cycliste a été l’un des grands porte-étendards de la région dans son sport, sur la scène nationale et internationale.  Il agit aujourd’hui comme conseiller technique pour le Tour de l’Abitibi, mais il se rappelle bien ses années de jeune athlète.  « Je regarde tous ces jeunes qui reçoivent des chèques aujourd’hui, et j’ai été récipiendaire du Fonds de l’athlète moi aussi, se souvient-il.  D’avoir des bourses comme cela quand on est jeune athlète, c’est toujours bienvenu.  Ça aide toujours pour des camps d’entraînement ou des équipements spécifiques.  Je suis très reconnaissant pour ce mérite-là aujourd’hui. »    

Des enseignants dédiés 

Côté bénévolat, Loisir et Sport Abitibi-Témiscamingue a décidé d’honorer un couple qui a quitté la région il y a quelques années, mais dont l’impact se fait encore sentir à Amos.  Marc Gosselin et Huguette Thibault sont débarqués à Amos à la fin des années 70, pour devenir enseignants.  De fil en aiguille, ils ont occupé diverses fonctions au sein du sport étudiant.  Marc Gosselin, entre autres, a été coordonnateur du mouvement Kodiak à la fin des années 90, et il a reçu le Prix Dollard-Morin en 2017, la plus haute distinction décernée au Québec pour honorer le bénévolat.   

Quant à Huguette Thibault, elle a elle aussi milité pendant plusieurs années pour que les jeunes acquièrent de saines habitudes de vie, et son implication a été récompensée. Aujourd’hui, le couple réside dans la région de Sherbrooke.  « Et nous serons parmi les bénévoles de la finale provinciale des Jeux du Québec », a-t-elle soulignée par vidéo. 

D’un Témis à l’autre 

Enfin, le dernier Mérite Jean-Claude Babin est revenu à l’entraîneur de badminton du Club Kodiak, d’Amos, Michel Bélanger.  Originaire de Dégelis, dans le Témiscouata, Il est débarqué en Abitibi-Témiscamingue il y a 30 ans, et a développé une passion pour le badminton.  Une passion contagieuse s’il en est une.  Il est demeuré très humble face à l’honneur qui lui échoit.  « J’étais très surpris, a-t-il admis.  Tout ce que j’ai fait, pendant ces années-là, c’est d’aider à promouvoir le badminton.  Je le faisais pour les jeunes, pour qu’ils aiment l’activité physique. » 

Michel Bélanger avoue candidement qu’il retire une certaine satisfaction personnelle de voir ses jeunes joueurs sur le terrain.  « Le temps que je consacre à ça (le badminton), c’et un bonheur pour moi, dit-il.  Pour moi, même si on n’a pas de champions, ce qui compte, c’est que les jeunes participent et qu’ils aient du plaisir à le faire. »   

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