18 juillet 2024

Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@medialo.ca

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©Ian-Thomas Bélanger

L’ingénieur Michel Pierson (à gauche), de la firme Soft DB, devant un simulateur de vibration qui permet aux citoyens d’expérimenter les impacts acoustiques et vibratoires des diverses opérations minières dans l’environnement courant.

À l’aide d’équipement spécialisé et de logiciels de simulation, les citoyens ont eu l’occasion de pouvoir « ressentir » les effets, par exemple, des explosions souterraines ou encore le bruit des ventilateurs de la future usine du projet Horne 5.

« Ce sont des trames sonores qui reproduisent les amplitudes pour les sites situés à proximité des installations. On peut y écouter diverses pistes comme le bruit des ventilateurs de l’usine, le transport par camion ainsi que les chantiers de construction, et ce, comme si on était à l’intérieur d’une demeure. On peut ainsi comparer les sons provenant de l’usine aux sons émis, par exemple, dans un environnement normal. Ça permet donc aux gens d’avoir une idée des impacts acoustiques et vibratoires en lien avec la présence des installations minières », a commenté l’ingénieur acoustique chez Soft DB, Michel Pierson.

L’entreprise a par ailleurs obtenu le mandat d’accompagner Ressources Falco afin de réduire leur contribution sonore en lien avec le projet Horne 5 ainsi que d’accompagner l’entreprise au niveau de la surveillance du bruit et des vibrations pour les opérations minières elles-mêmes.

« On va donc les aider à identifier les endroits où ils doivent mettre des stations de surveillances, quels types de capteurs ils doivent installer et exactement où les placer. Comme il est requis au niveau réglementaire d’enregistrer les données des sautages, nos systèmes ont une intelligence qui permet d’envoyer des données rapidement, en plus de permettre à l’entreprise de faire une analyse complète afin de faire des ajustements advenant des signalements concernant l’amplitude des travaux », a pour sa part expliqué Pierre-Claude Ostiguy, directeur de la division monitoring chez Soft DB. 

©Ian-Thomas Bélanger

Photo de la station de surveillance acoustique et vibratoire, qui permet d’analyser les impacts des activités minières dans l’environnement

Une activité afin de renseigner le public 

L’initiative de Falco est née de la rencontre publique qu’avait organisée l’entreprise au mois de mai 2024, où plusieurs citoyens s’étaient montrés concernés par tout ce qui touchait le bruit et les vibrations qui seront produites par le futur site minier.

« C’est surtout pour écouter les citoyens, pour qu’ils puissent s’exprimer sur ça, en plus de fournir des suggestions sur les impacts de notre projet. On veut aussi susciter des discussions plus larges dans notre programme Intégrité Résidences Infrastructures. Notre premier objectif est vraiment de s’assurer de l’intégrité des résidences, des bâtiments et de l’équipement », a avancé la vice-présidence Environnement, Développement durable et Relations avec les communautés pour Ressources Falco, Hélène Cartier.

L’activité était ouverte au public le mercredi, 17 juillet 2024 dès 18h00, au Centre de congrès de Rouyn-Noranda.

Rappelons que le projet Horne 5 de Ressources Falco est un projet or-argent-cuivre-zinc d’une durée de vie de 15 ans, qui pourrait créer environ 500 emplois et qui nécessiterait un investissement total d’environ 1 milliard de dollars, ce qui comprend la mine ainsi que l’usine de traitement de minerai.

L’infrastructure devrait être située sur le site de l’ancienne mine Quemont, adjacent à l’actuelle fonderie Horne.