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18 septembre 2024

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Matières résiduelles : la MRCVO espère changer les tendances dans son nouveau plan de gestion

MRCVO - Centre enfouissement

©MRCVO/Kim St-Amour)

La MRCVO a officiellement adopté son plan de gestion des matières résiduelles jusqu’en 2031.

La MRC de La Vallée-de-l’Or règle un gros dossier, alors que le conseil des maires a adopté son nouveau plan de gestion des matières résiduelles, le 18 septembre au matin. Des orientations qui entrent en vigueur pendant que Québec serre la vis aux municipalités concernant l’enfouissement excessif.

Mis en place jusqu’en 2031, le plan d’action visera notamment à solidifier les réflexes de la population vis-à-vis le compostage. En place depuis 2020, les bacs bruns continuent d’être un processus lent à intégrer dans la population. Selon la MRCVO, juste une petite minorité utilise le bac brun de manière régulière. Après avoir connu une certaine progression, le territoire fait face à un plateau.

Au-dessus des seuils d’enfouissement visés par le gouvernement provincial, la MRCVO espère pouvoir renverser rapidement cette tendance, alors que les frais d’enfouissement par tonne pourraient doubler, voir tripler, dans les prochaines années.

«Ça va bientôt commencer à se refléter sur les comptes des citoyens et les propriétaires de bâtiment. Ultimement, ça entraînera une répercussion sur le coût des loyers. Il n’y a rien de positif à trop enfouir. À l’inverse, les gens disent que les taxes ne baissent pas. Si on avait une très bonne note, ça paraîtrait sur les lieux d’enfouissement technique et la facture», avertit le préfet suppléant et maire de Malartic, Martin Ferron.

Demandant la collaboration des citoyens, ce dernier mentionne aussi que l’organisme pourrait imiter d’autres MRC dans la province et se tourner vers des inspecteurs pour s’occuper de la conscientisation.

«Les amendes ne sont pas le but. Dans n’importe quel domaine, il y aura toujours des récalcitrants qui composent peut-être 5% de la population. Mais si on avait 95% de réussite, on se taperait dans les mains, aujourd’hui», concède M. Ferron, qui a débuté l’élaboration de ce plan d’action lorsqu’il était le préfet, avant de céder sa place à Céline Brindamour, il y a quelques mois.

Un virage économe?

Dans son plan, la MRCVO se prépare aussi à un gros changement pour les matières recyclables et consignables, qui seront prises en charge par le provincial. Avec cette centralisation, le gouvernement sera responsable des appels d’offres et des horaires de collecte, choses qui étaient dans les responsabilités des MRC.

«Ça va beaucoup changer nos façons de faire. On souhaite que la collecte ne change pas de journée. On verra ce qui nous sera imposé. Du côté du gouvernement, on a l’impression qu’il construit l’avion pendant qu’il est en plein vol. On attend après cela dans les prochaines semaines», juge Martin Ferron.

Sans centre de tri sur le territoire, la MRCVO doit annuellement débourser près de 300 000$ afin de transporter les matières en vrac. Celle-ci espère pouvoir économiser ce montant si Québec prend le tout en charge.

Le préfet suppléant admet que tout le monde devra continuer de mettre la main à la pâte pour développer l’efficacité du tri. Récemment, un broyeur à bois est à la disposition des particuliers et des entrepreneurs. Tout le bois non contaminé par des produits chimiques ou des colles pourra être pulvérisé ou revalorisé.

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