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20 septembre 2024

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

La CAQ refuse de débattre une motion d’appui à Kebaowek

Pascal Paradis

©Capture d'écran

ENVIRONNEMENT – Le député péquiste de Jean-Talon, Pascal Paradis, a présenté une motion d’appui à la communauté de Kebaowek concernant les déchets radioactifs de Chalk River le 18 septembre à l’Assemblée nationale. Motion qui a été battue par la CAQ.

Le libellé de ladite motion se lisait comme suit : « Que l’Assemblée nationale souligne l’opposition de la communauté anichinabée de Kebaowek, de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador et de 140 municipalités québécoises au projet d’implantation d’un nouveau site d’entreposage des déchets radioactifs de la centrale de Chalk River en amont de la vallée de la rivière des Outaouais ; Qu’elle reconnaisse le risque que pose ce projet pour les populations actuelles et futures de la vallée de la rivière des Outaouais. Qu’elle demande au gouvernement du Canada et à la Commission canadienne de sûreté nucléaire de suspendre le projet. » 

Interpellé à ce sujet, le député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Daniel Bernard, a répondu par courriel que le non-consentement de son parti à débattre de la motion était lié au refus du PQ d’y apporter les amendements proposés, dont demander au Fédéral et à la Commission canadienne de sûreté nucléaire de s’assurer d’obtenir l’acceptabilité sociale. 

« On ne lâchera pas le morceau. La CAQ a battu notre motion à deux reprises, mais nous ce qu’on veut, c’est que le gouvernement soit en dialogue avec les gens sur place »  - Pascal Paradis 

Or selon Pascal Paradis, porte-parole du troisième groupe d’opposition pour les Relations avec les Premières Nations et les Inuit, les amendements demandés contribuaient davantage à diluer la portée de la motion. 

« On avait déjà proposé une motion en février sur ce sujet, a-t-il rappelé. Le processus d’acceptabilité sociale a déjà été complété. C’est au terme de ce processus que Kebaowek, l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador et 140 municipalités québécoises ont déjà manifesté leur opposition au projet. On ne lâchera pas le morceau. La CAQ a battu notre motion à deux reprises, mais nous ce qu’on veut, c’est que le gouvernement soit en dialogue avec les gens sur place. » 

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