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25 décembre 2024

Salle de rédaction - redaction@medialo.ca

10 dossiers qui ont marqué la région en 2024

Rétrospective de l'année 2024

Fond

©Gracieuseté

L'année 2024 a été riche en événements. Le Citoyen vous propose un coup d'œil dans le rétroviseur en présentant 10 dossiers qui ont particulièrement marqué l'actualité dans la région.

Saga de la fermeture de l’usine RYAM à Témiscaming

L’usine RYAM à Témiscaming a fait les manchettes à de nombreuses reprises. À la fin avril, l’usine de cellulose a annoncé la suspension de ses opérations à partir du 2 juillet, causant la perte d’emplois pour 275 employés. Aussitôt prononcé, un mouvement de contestation est né, tout comme une vague de soutien. La fermeture aura finalement eu lieu le 16 juillet. Une rencontre s’est ensuite tenue à laquelle participait le maire de Témiscaming, Pierre Gingras, le syndicat local d’Unifor et le maire de Kipawa. M. Gingras avait signalé au Citoyen que l’ex-ministre de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, lui avait souligné la possibilité d’un acheteur potentiel. Depuis la démission du ministre Fitzgibbon, il n’y a pas eu d’annonce publique en ce qui a trait à l’usine RYAM. Dossier à suivre en 2025.

Barbecue solidarité Unifor

©Gracieuseté, crédit : Hugues Perreault - Unifor

Levée de boucliers de la communauté anichinabée de Kebaowek

Un projet d’installation de gestion des déchets à Chalk River, sur le côté ontarien des Outaouais ne fait pas l’unanimité. Le chantier mené par les Laboratoires nucléaires canadiens regroupe des membres du secteur privé mandaté pour la gestion des sites nucléaires fédéraux. Le projet d’installation de gestion de déchets près de la surface (IGDPS) propose le stockage jusqu’à un million de mètres cubes de déchets radioactifs de faible activité à moins d’un kilomètre de la rivière des Outaouais. En janvier, la commission canadienne de sûreté nucléaire a donné l’autorisation pour la construction du site. Rapidement, la communauté anichinabée de Kebaowek (tout près de Témiscaming) s’y est opposée pour des raisons environnementales ainsi que territoriales. Leur levée de boucliers a par la suite obtenu de nombreux appuis, comprenant plus de 140 municipalités ainsi que des formations politiques dont le Bloc québécois. Ces appuis sont fort bienvenus auprès de la communauté de Kebaowek. Celle-ci demeure résolue dans son opposition au projet de l’IGDPS, avec la révision judiciaire en cours et les dirigeants communautaires promettant de poursuivre leur combat. « L’affaire est désormais considérée comme un test crucial de l’engagement du Canada envers les droits des Autochtones et la protection de l’environnement », peut-on lire dans le communiqué émis au terme du point de presse par la Première Nation de Kebaowek. À la fin

Yves-Francois Blanchet - Lance Haymond

©Gracieuseté

Olivia Baril aux Jeux olympiques de Paris

Toute une année pour Olivia Baril ! L’athlète de Rouyn-Noranda en cyclisme a parcouru le globe avec son outil de travail sportif à l’occasion du World Tour. Déjà, en janvier, elle a remporté une épreuve en Espagne. Par la suite, elle a cumulé de bons résultats : 6e du Tour du Pays basque, 7e du Trofeo Alfredo Binda et 3e d’une étape du Tour d’Espagne. En juillet, le grand public a pu la découvrir de nouveau alors qu’elle a participé aux Jeux olympiques en terminant au 21e rang à l’épreuve du contre-la-montre et 44e de la course en ligne. Son année s’est terminée en obtenant un prix dans la catégorie Athlète par excellence par la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC). Une distinction qui vient parfaire une riche saison 2024 au sein du peloton professionnel.

Olivia Baril

©Photo Gracieuseté – Instagram/@canadiancycling

Nathan Macameau ne sera jamais oublié

Un drame a ébranlé la communauté d’Amos et de la région dans l’ensemble à la rentrée scolaire alors que Nathan Macameau, 13 ans, est décédé à la suite d’une collision avec une voiture à la sortie d’un autobus scolaire. À la suite de l’accident mortel, Autobus Maheux, l’entreprise de l'autobus d’où sortait le jeune, a lancé deux initiatives visant à renforcer le message de sécurité en transport scolaire. Il s’agit pour la première du « Ruban Nathan », un ruban jaune et noir ainsi qu’une vidéo pour donner la parole aux conductrices et conducteurs d’autobus scolaires. Également, sous l’appellation du « Projet Nathan », la tante de la victime, Rose-Marie Paradis, tente de rassembler la communauté afin de faire pression sur le gouvernement pour changer les façons de faire pour éviter un autre drame de la sorte. Le regroupement veut, entre autres, que les autobus soient positionnés afin que les enfants n’aient pas à traverser la rue dans une zone où la vitesse maximale est de 90 km/h.

Accidents

©Gracieuseté

Native de Palmarolle, elle remporte Masterchef Québec

Sandra Plourde a gagné ! La native de Palmarolle a remporté la première saison de MasterChef Québec, une compétition culinaire diffusée sur les ondes de TVA. Lors de cette émission, des cuisiniers amateurs relèvent des défis culinaires variés dans l’objectif de se démarquer auprès des juges Martin Picard et Stefano Faita. En entrevue avec Le Citoyen, Sandra avait avoué que l’on pouvait voir ses racines dans ses plats préparés dans l’émission. « La cuisine boréale c’est vraiment quelque chose que j’essaie d’exploiter au maximum. Je trouve que les québécois ne savent pas cuisiner québécois. Souvent, on cuisine avec beaucoup d’ingrédients qui sont importés, alors que l’on a vraiment de bons produits ici, qui poussent ici de façon sauvage et on a une agriculture qui est viable avec les climats que l’on a dans le Nord. C’est vraiment quelque chose qui est important pour moi, parce que l’alimentation locale, j’y tiens beaucoup, donc ça paraît évidemment dans ma cuisine. Je peux dire que mes racines de l’Abitibi, d’avoir travaillé des produits de la chasse et de la pêche, ça m’a servi à MasterChef Québec. »

Sandra Plourde

©Gracieuseté - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Des chenilles partout en Abitibi-Témiscamingue

Au printemps, l’Abitibi-Témiscamingue a une fois de plus connu une épidémie de livrée des forêts. Sur les réseaux sociaux, les publications ont été nombreuses. Malgré la répétition du phénomène, plusieurs se sont questionnés à savoir ce qui expliquait leur grande présence sur le territoire. En entrevue avec Le Citoyen, le technicien en protection des forêts pour le ministère des Ressources naturelles et des Forêts, Christian Bélisle, confirmait que l’épidémie de livrées des forêts avait été forte dans l’ensemble du territoire. Selon lui, « les hivers doux favorisent le taux de survie des œufs en dormance dans les branches d’arbres ». Et pourquoi en Abitibi ? La livrée des forêts, qui se nourrit des feuilles d’une vingtaine d’essences de feuillus, adore particulièrement le peuplier faux-tremble, une essence bien présente en Abitibi-Témiscamingue, indiquait M. Bélisle.

Chenilles

©Gracieusete

L’Abitibi-Témiscamingue inondée

Le mois d’avril 2024 a été le neuvième mois d’avril le plus chaud des archives au Québec, avec une température moyenne surpassant de 2,0 °C la normale. Avec son sol toujours gelé, l’ensemble de l’Abitibi-Témiscamingue a reçu, en prime, une quantité de pluie historique à la mi-avril. À Rouyn-Noranda, du 12 au 13 avril, 64 millimètres de pluie en moins de 30 heures sont tombés. Au sud de Ville-Marie, le gouvernement du Québec estimait les précipitations à 100 mm de pluie. Des routes ont été inondées, alors que des tronçons de route se sont carrément affaissés, ce qui a enclavé du même coup de nombreux résidents. Lors de cet épisode météorologique, les municipalités ont dû prendre les grands moyens. Par exemple, la MRC d’Abitibi avait ordonné l’évacuation complète de la municipalité de Lac-Despinassy.

innondation

©gracieuseté

Émilise Lessard-Therrien quitte son poste de co-porte-parole de QS (Lucie)

Épuisée, la co-porte-parole de Québec solidaire (QS) Émilise Lessard-Therrien a annoncé sa démission après quelques semaines de repos forcé. Elle avait publié un long statut sur le réseau social Facebook, écorchant au passage la formation politique. « J’ai voulu y monter [dans le train], tenter d’influencer le cadre de réflexion et de décision mené ou nourri par une petite équipe de professionnel.le.s tissée serrée autour du porte-parole masculin. J’y suis parfois arrivée, mais je m’y suis sentie bien seule et j’ai eu du mal à y trouver mon espace. Les différentes visions se sont entrechoquées, me paraissant difficilement compatibles, grafignant au passage mes motivations profondes à être co-porte-parole de Québec solidaire », avait-elle dit. Depuis le mois d’automne, elle signe désormais une chronique dans le Journal de Montréal.

Émilise Lessard Therrien

©Audrey-Anne Gauthier

Une nouvelle école à La Sarre

Plusieurs élèves ont fait leur entrée dans la toute nouvelle école du Centre de services scolaire du Lac-Abitibi (CSSLA). Car, l’ancien bâtiment avait été ravagé par un incendie en 2019. Cette école est la première à être construite par le centre depuis 1990 et la première de « nouvelle génération » en Abitibi-Témiscamingue.

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation, a souligné que cette réalisation reflétait l’avenir de l’éducation québécoise, avec des classes spacieuses, des couloirs larges, des plafonds hauts, beaucoup de lumière et des matériaux comme le bois.


Isabelle Godbout, directrice générale du (CSSLA), a précisé que ce projet avait pour but de créer une école de quartier, facilement accessible à pied pour tous, en collaboration avec la Ville de La Sarre, et d’offrir des services de qualité.

ecole

©Gracieusete

Gold Fields pleinement propriétaire de Windfall

Minière Osisko avait déjà investi plus de 800 millions CAD dans le projet, et Gold Fields a ajouté 158 millions CAD, portant l'investissement total à plus d'un milliard CAD. Le PDG de Gold Fields, Mike Fraser, a exprimé sa satisfaction quant à cette acquisition, soulignant la rareté des gisements de qualité dans une région comme le Québec. Gold Fields vise à créer une valeur durable en collaborant avec la Première Nation des Cris de Waswanipi et d'autres partenaires locaux. Avant de commencer la construction, l'entreprise doit obtenir les autorisations environnementales nécessaires. Gold Fields a versé une contrepartie nette de 1,93 milliard CAD pour cette acquisition, consolidant ainsi sa position financière et son développement dans le secteur minier.

widfall

©Gracieuseté

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