23 janvier 2025

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

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©Gracieuseté - mapaq

Rock Ouimet, l’un des conférenciers invités pour la journée. Il a parlé des techniques d’entaille.

« Si l’on considère que l’Abitibi-Témiscamingue compte 150 détenteurs de permis d’exploitation d’érablière en terre publique, cela représente une belle représentativité d’autant plus que la vaste majorité le fait pour le plaisir.» 

Yan Gaudet est propriétaire de la Sucrerie du Huard où sont effectuées 26 500 entailles en régie biologique. Il ne rate jamais ces rendez-vous. « Ces journées apportent des réponses à des défis auxquels petits et grands producteurs peuvent être confrontés », a-t-il noté. 

Conférenciers en présentiel 

Depuis plusieurs années, les conférenciers participaient à l’événement par le truchement de la webdiffusion. « C’est à la demande des producteurs que nous avons accueilli les conférenciers en salle, a indiqué Mme Jacques. Ils réclamaient leur présence depuis plusieurs années. Ils l’ont beaucoup apprécié. »  

Chaque édition des Journées acéricoles est préparée par un comité formé de conseillers du MAPAQ répartis dans différentes régions du Québec. Selon les besoins, les enjeux et l’évolution liés à cette production. Elles sont proposées dans 12 endroits à travers les régions du Québec. Cette édition tenue au Témiscamingue avait été organisée en collaboration avec le MAPAQ, la Municipalité régionale de comté de Témiscamingue, le Collectif en formation agricole de l’Abitibi-Témiscamingue et le Syndicat des producteurs acéricoles Outaouais-Laurentides. 

« Ces journées sont toujours une belle occasion de recevoir des informations à jour qu’on utilise par la suite dans nos entreprises »  - Yan Gaudet 

Enjeux traités 

Dans le cadre de cette journée, il a été question de l’entaille sous le latéral 5/16 une conférence donnée par Luc Lagacé, microbiologiste, Ph. D. Rock Ouimet, Ph. D et chercheur retraité a parlé des actions à entreprendre face aux insectes ravageurs et aux plantes envahissantes. L’ingénieure forestier Andrée Gagnon a mis au jour les connaissances pour utiliser les concentrateurs de façon optimale, alors Nathalie Laroche, ing., experte en ingénierie des systèmes agroenvironnementaux s’est penchée sur les eaux de lavage acéricole, les travaux de recherches en cours et les possibilités de soutien financier. Enfin, de l’érablière La Coulée creuse, Sylvain Patry, producteur acéricole et copropriétaire d’un centre de bouillage a livré un témoignage sur sa propre expérience.  

Pour le producteur témiscamien, Yan Gaudet, cette journée a été très enrichissante. « Ces informations nous aident à devenir plus compétitifs, a-t-il observé. Aussi, le segment sur les insectes ravageurs et les maladies qui arrivent d’autres pays nous donne une bonne idée pour protéger nos érablières. Ces journées sont toujours une belle occasion de recevoir des informations à jour qu’on utilise par la suite dans nos entreprises. »