Les Forestiers défaits dans une rencontre à haute intensité

©Archives Dany Germain

La machine offensive des Forestiers s’est débloquée malgré la défaite.

Tirant de l’arrière 4 à 1 en début de deuxième période, les Forestiers ont failli provoquer l’euphorie au Complexe sportif Desjardins à Amos. Cependant, ils se sont inclinés 7 à 6 face aux Rousseau-Royal de Laval-Montréal en prolongation.

Après une séquence de sept défaites consécutives, durant laquelle ils n’ont compté que 10 buts, la troupe de Jean-Daniel Charron était en quête de solutions. Dès le début du match, Eliott Duval a servi une passe parfaite à son coéquipier Théo Ouellet, qui a surpris le gardien d’un tir bas entre les jambes.

Cependant, le retour de Léo Gauthier (choix de 2e tour du Titan d’Acadie-Bathurst) dans l’alignement de Laval-Montréal a donné du fil à retordre aux locaux. Gauthier, rétrogradé du club junior majeur, a marqué deux buts en première période, permettant à son équipe de prendre une avance de 3 à 1 après 20 minutes de jeu.

En début de deuxième période, Gauthier a complété son tour du chapeau en inscrivant son troisième but, portant le score à 4 à 1 et creusant l’écart en faveur des visiteurs.

Malgré le retard de trois buts, les Forestiers n’ont pas baissé les bras. Fidèles à leur habitude de combler des écarts à domicile, les Abitibiens ont relancé le match grâce à Malyk Hamel et Cédric Laberge, qui ont marqué en l’espace de trois minutes pour réduire l’écart à 4-3.

Laberge a notamment brillé sur une montée individuelle. Partant de son territoire, il a déjoué la défensive adverse et battu le gardien Antoine Chidiac en avantage numérique.

Cependant, Laval-Montréal a repris deux buts d’avance grâce à un quatrième filet de Léo Gauthier et un but controversé en avantage numérique, où l’adversaire a poussé une rondelle initialement arrêtée par Jean-Simon Marcil.

Une fin de match haletante

Avec un retard de 6 à 4 et le temps qui s’écoulait, les Forestiers ont mis une énorme pression sur le Rousseau-Royal, provoquant deux pénalités consécutives. Malgré un avantage numérique qui n’avait réussi que deux fois en 39 occasions durant leur séquence de défaites, les Forestiers ont fait preuve de caractère.

Fred-Étienne Bernier, d’un boulet de canon, et Cédric Laberge, complétant son propre tour du chapeau, ont ramené tout le monde à égalité 6-6. Le Complexe sportif Desjardins a littéralement explosé de joie alors que l’équipe récoltait un point précieux en forçant la prolongation.

Ce gain d’énergie apporté avec le nivèlement du score a passé tout près de porter fruit en supplémentaire. Dès la première séquence, une déviation a touché la barre horizontale en frôlant la ligne rouge du but, manquant de peu de sceller la victoire.

Malheureusement, une pénalité contre les Forestiers a offert une opportunité en or aux visiteurs. Laval-Montréal n’a pas raté sa chance : Francis Samuel Pétigny a marqué sur un tir sur réception précis, concluant un match offensif spectaculaire par une victoire de 7 à 6 pour Laval-Montréal.

En huit matchs, les Forestiers sont toujours à la recherche d’une première victoire en supplémentaire et tirs de barrage.

« Je pense qu'on a tout fait pour mériter ce match . C'est peut-être un mauvais 10 minutes en première période, mais nous, on voit vraiment beaucoup de positifs dans ce match-là. L’avantage numérique qui marche, l'offensive qui est bonne, puis au-delà des buts marqués, des bonnes chances de marquer tout au long du match », explique l’homme à l’arrière du banc.

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