Société
Retour19 février 2025
Ricardo Jr Emmanuel - rjremmanuel@medialo.ca
Joël Arseneau critique l'inaction et le double discours de la CAQ concernant l'Hôpital d'Amos
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©Photo : gracieuseté
Joel Arseneau député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole en Santé et services sociaux du Parti Québécois.
Le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole en Santé et services sociaux du Parti Québécois, Joël Arseneau, déplore le double discours du gouvernement de la CAQ quant à l’hôpital d’Amos.
« La CAQ parle des deux côtés de la bouche : les députés disent aux gens de signer une pétition et leurs collègues caquistes s’empressent de la tabletter en disant que ce n’est pas le bon moyen d’action. On tourne en rond ! », estime le député Joël Arseneau par voie de communiqué.
Par ailleurs, les membres de la Commission de la Santé et des services sociaux se sont réunis, ce mercredi matin, pour débattre de la pétition déposée par la députée d’Abitibi-Ouest, portant sur la construction de l’urgence, des soins intensifs et du bloc opératoire. Cependant, les députés de la CAQ ont rejeté la pétition.
« C’est d’une ironie sans nom : une députée de la CAQ, appuyée par deux de ses collègues, dépose une pétition et son propre gouvernement refuse d’y donner suite. Ça démontre comment ce gouvernement traite les enjeux locaux, même quand ils sont portés par leurs propres députés, même quand 25 000 personnes signent. Ce gouvernement se targue d’être un parti de région, mais n’agit pas pour y soutenir les services en santé », souligne le député Joël Arseneau dans un communiqué.
Rappelons que l’Abitibi-Témiscamingue, comme d’autres régions au Québec, souffre d’un grave problème d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre. Il est nécessaire que tous les Québécois et Québécoises aient accès à des soins de santé optimaux, partout sur le territoire.
« Une infrastructure adéquate et moderne est essentielle pour l’accès à de tels soins à Amos. Le temps presse, ça fait six ans que la population attend. Ce projet semble mûr pour aller de l’avant, tout le monde est d’accord avec ça, sinon, est-ce une autre conséquence des compressions budgétaires caquiste ? Il faut faire le point, tenter de dénouer l’impasse, la balle est dans le camp de la CAQ et de ses trois députés en Abitibi-Témiscamingue », conclut Joël Arseneau.
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