Mines
Retour26 février 2025
Davide Buscemi - dbuscemi@medialo.ca
Multiples cibles de nickel et cuivre sur le projet Angliers-Belleterre
Alaska Energy Metals
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©Gracieuseté.
Carte géologique généralisée de la ceinture de roches vertes de la région d'Angliers.
Alaska Energy Metals a annoncé, le 21 janvier, les résultats définitifs de l'échantillonnage géochimique du sol, de la prospection, de l'échantillonnage de roches, de la cartographie géologique réalisés en 2024. Lesdits résultats confirment plusieurs prospects de sulfures massifs volcaniques (SMV) non forés près d’Angliers.
Pour compléter la liste précitée, rajoutons des levés électromagnétiques héliportés Versatile Time Domain (VTEM) réalisés en 2024 sur le projet Angliers-Belleterre.
En 2024, Alaska Energy Metals Corporation (AEMC) a lancé un programme d’exploration pour repérer des cibles de cuivre et de nickel. Les résultats confirment plusieurs prospects de sulfures massifs volcaniques (SMV) non forés près d’Angliers, ainsi que des prospects intrusifs mafiques de cuivre-nickel au nord de Laverlochère.
Le bloc de claims d’Angliers appartient au groupe Baby, dans la ceinture de roches vertes de Belleterre-Angliers (2,6 à 2,7 milliards d’années). On y trouve des roches volcaniques bimodales (dont des komatiites), recoupées par des intrusions gabbroïques, dioritiques et une trondhjémite (des roches magmatiques).
La séquence montre un pendage subvertical qui a été plissée. Trois secteurs d’intérêt se distinguent : Rapids, McBride et Vaseux. Tous trois sont associés à des cibles géophysiques VTEM et à des anomalies géochimiques, évoquant un potentiel sous-exploré pour le cuivre, le nickel, l’or, l’argent et le zinc.
Prospect Rapids
Entre 1960 et 1970, Silver Sceptre Mines y a réalisé des forages peu profonds, recoupant notamment 1,02 % de cuivre dans une tranchée (1967). Le trou BX-73-705 a rencontré 3,7 m à 0,13 % de cuivre et 0,38 % de zinc, tandis que BX-329-63 a relevé 0,1 m à 0,53 % de cuivre. En 2024, l’AEMC a conduit un échantillonnage du sol (grille 200 x 100 m) et de roches, révélant de multiples anomalies : jusqu’à 738 parties par million de cuivre, 648 parties par million de zinc et 216 parties par milliard d’or dans des gabbros ou basaltes.
La présence de sulfures magmatiques indique un système SMV riche en cuivre. Les forages antérieurs n’ayant pas atteint ces anomalies en profondeur, un programme de suivi inclura la modélisation Maxwell Plate des cibles VTEM, suivie de 2 000 m de forage au diamant pour cerner l’architecture du gîte.
Prospect Mcbride
Découvert dans les années 1950 par Zinc Consolidated Company of Canada, McBride fait l’objet de forages historiques peu profonds qui ont recoupé 4,1 m et 4,7 m de sulfures massifs en 1955. Des campagnes subséquentes (1956 et 1969) ont aussi décelé des teneurs notables, comme 1,2 m à 0,60 % de cuivre, 0,06 % de nickel et 4,6 parties par million d’argent. Les emplacements de forage n’ont pas été vérifiés sur le terrain, et ces données reposent sur divers rapports d’évaluation.
En 2024, l’AEMC a échantillonné le sol et prospecté une grille de 200 x 100 m, révélant plusieurs anomalies de cuivre, de zinc, de nickel, d’argent et d’or, alignées sur cinq cibles VTEM est-ouest. Des échantillons de roches silicifiées incluent jusqu’à 1 287 parties par million de cuivre, 2 433 parties par million de nickel, 0,63 parties par million d’argent et 2 parties par milliard d’or. Un programme de suivi prévoit un forage de 1 000 m pour tester la minéralisation en profondeur et sur l’axe est-ouest.
Prospect Vaseux
Jamais foré, Vaseux se trouve dans une intrusion gabbroïque à la limite d’une trondhjémite, un environnement rappelant les gisements de cuivre-nickel-platinoïdes de Midrim, Allotta et Lac Croche à 5 km. Un levé VTEM mené en 2021 par Pivotal Metals y a localisé plusieurs anomalies, et l’AEMC a confirmé en 2024 des valeurs anormales de cuivre, de nickel, d’argent et d’or (jusqu’à 1 434 parties par million de cuivre).
Un programme de suivi inclura la modélisation Maxwell Plate, suivie de 1 500 m de forage au diamant pour évaluer ces signatures géophysiques et géochimiques. Ensemble, ces prospects laissent entrevoir un fort potentiel SMV cuivre-nickel dans la région d’Angliers.
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