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Retour10 avril 2025
Davide Buscemi - dbuscemi@medialo.ca
La Ressourcerie Hamel présente à la redistribution jusqu'au 20 avril
La 16e campagne de la SAQ pour la BAQ

©Photo tirée du site Internet de la Ressourcerie Hamel.
La Ressourcerie Hamel sera toujours présente à la redistribution en 2025.
La SAQ lance sa 16e campagne annuelle au profit des Banques alimentaires du Québec (BAQ) qui s’étalera jusqu’au 20 avril. Pour chaque produit Origine Québec vendu, la SAQ remettra deux repas à BAQ. À titre de Moisson de Rouyn-Noranda, la Ressourcerie Hamel redistribuera les retombées auprès des populations de l’Abitibi-Ouest et du Témiscamingue.
Dans un contexte d’inflation persistante et de pressions sur les budgets familiaux, cette initiative vise à répondre à une insécurité alimentaire de plus en plus marquée.

« Entre 2022 et 2024, le nombre de ménages bénéficiaires des aides alimentaires a décuplé : « en 2022, 104 ménages ; en 2023, 518 ménages ; enfin, 2024, 1136 ménages. » — La conseillère en communication de la Ressourcerie, Katerine Veilleux
L'augmentation est saisissante. Au terme de la campagne, la Ressourcerie Hamel recevra un virement de la Banque alimentaire Québec. En 2024, l’organisme témiscabitibien avait perçu « 8756 dollars », rappelle Mme Veilleux.
Avec cette manne financière, la Ressourcerie distribuera des denrées voire quelques plats transformés (pâté chinois, ragoût etc.). Des produits hygiéniques également.
Des retombées directes par ici
Ces campagnes ne se limitent pas à des actions symboliques. En Abitibi-Témiscamingue, elles se traduisent par un appui réel à des structures bien implantées. Moisson de Rouyn-Noranda, membre du réseau BAQ, assure la redistribution des dons alimentaires dans la communauté, y compris en Abitibi-Ouest et au Témiscamingue.
Cette chaîne de solidarité soutient ainsi les populations les plus touchées par la précarité.
Un appel à la solidarité locale
À Rouyn-Noranda comme ailleurs, cette campagne est un appel à la mobilisation. Acheter un produit Origine Québec, faire un don, ou encore s’impliquer dans un organisme comme la Ressourcerie Bernard-Hamel, c’est contribuer à nourrir concrètement sa communauté. Car derrière chaque chiffre se trouvent des voisins, des familles, des aînés qui comptent sur la solidarité de tous.
Ressourcerie Hamel : un relais communautaire essentiel
Parmi les organismes bénéficiaires dans la région, la Ressourcerie Bernard-Hamel joue un rôle structurant. Elle offre non seulement une banque alimentaire, mais aussi des services complémentaires comme 101 Trouvailles, un magasin de seconde main, et la Friperie 255, spécialisée dans les vêtements à bas prix.
Ces initiatives favorisent l’accès à des biens essentiels tout en encourageant l’économie circulaire. L’organisme propose aussi des occasions de bénévolat, mobilisant les citoyens autour d’une mission sociale durable.
Une opération solidaire à l’échelle du Québec
Durant la campagne, pour chaque produit Origine Québec vendu, la SAQ remettra deux repas à BAQ. Les clients peuvent également effectuer un don directement à la caisse.
Ces gestes simples contribuent à soutenir un réseau provincial qui vient en aide, chaque mois, à plus de 556 000 personnes, dont près de la moitié vivent dans des familles avec enfants.
Depuis 2021, les demandes alimentaires ont bondi pour atteindre 2,9 millions d’interventions par mois. Rien qu'en 2024, la SAQ a remis 2 631 469 $ à BAQ. Depuis le début du partenariat, les contributions de ses clients et employés dépassent désormais 20 millions de dollars.

©Photo tirée du site Internet de la Ressourcerie.
Le chèque susnommé pour 2024.
Un engagement de fond pour l’autonomie alimentaire
L’engagement de la SAQ en faveur de l’aide alimentaire s’inscrit dans la durée. Depuis 2008, elle a élevé cette cause au rang de priorité sociale, l’intégrant pleinement à sa mission d’entreprise.
Au fil des années, ce partenariat s’est approfondi, jusqu’à soutenir des initiatives ancrées dans le tissu local, à l’image de la Cuisine collective Hochelaga-Maisonneuve.
Celle-ci participe activement à la mise en place de potagers urbains et d’une serre communautaire, dont les récoltes sont destinées aux personnes vivant dans la précarité.
De tels modèles, à la fois solidaires et enracinés dans leur milieu, pourraient bien inspirer, à terme, des projets similaires en région.
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